Vous ferez cette fois la rencontre de :
• Pauline Marchand (Photographie)
Après un master en science politique et plusieurs années de travail dans des organisations publiques et associatives, Pauline Marchand intègre l’Ecole de Photographie et de Techniques Visuelles Agnès Varda à Bruxelles. Durant son cursus,
elle se forme également à la photographie thérapeutique et d’action sociale. Son approche pluridisciplinaire l'emmène tout naturellement au confluent de l’art, la sociologie et la politique.
Objet de sa résidence :
Pauline poursuivra un travail initié en 2020 dont le sujet central est sa relation avec sa grand-mère alors atteinte de troubles neurocognitifs importants. La communication avec cette dernière devenant de plus en plus difficile, Pauline avait décidé d'utiliser la photographie comme un outil pour entrer en contact avec elle et capter son attention.
Ce projet prend aujourd'hui la forme d'un livre en construction. "Même quand il pleut les oiseaux chantent" est articulé autour d'images d’archive, de photographies numériques et argentiques, d’extraits de cahiers de note ou encore de collages de captures d’écran de vidéos. Un travail combinatoire qui se veut intime, brut et doux à la fois, un travail qui renvoie à la question que se pose Pauline : Comment peut-on rester soi-même quand les gens que nous aimons changent ou lorsque nos souvenirs disparaissent ?
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• Amandine Gillain (Slam)
Poétesse, slameuse, formatrice, animatrice, tisseuse de liens, magicienne des mots et des âmes, Amandine écrit et fait écrire là où ses rêves son cœur et ses combats l'emmènent. Que ce soit dans les écoles, les institutions, les centres culturels, les bibliothèques, les rues ou les jardins. "J'ai passé mon enfance le nez dans les livres et la tête ailleurs."
Objet de sa résidence :
Dans l’objectif de sensibiliser le public au nombre croissant de femmes
en situation de sans-abrisme et surtout à lever le voile sur l’invisibilité et la
violence extrême de leur situation, Amandine travaille actuellement sur un recueil de douze textes poétiques à travers douze parcours de femmes.
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• Adèle Pion (Danse & Arts Plastiques)
Adèle Pion est à la fois artiste plasticienne et danseuse. Dans son travail plastique (elle a étudié l’illustration, la gravure et la lithographie), Adèle observe constamment son environnement et y récolte des éléments "pauvres" comme des feuilles mortes, des bois sillonnés par des insectes, des lichens... pour en réaliser des empreintes quand elle ne les intègre pas directement dans de la fabrication de papier où les pigments et les moisissures provoquent des accidents. Son travail renvoie à la fragilité de la nature et de l’être humain qui en dépend.
Objet de sa résidence :
Dans l'intention de réaliser un livre qui se déploierait comme une carte, Adèle Pion va se plonger - telle une archéologue - dans ses multiples carnets de notes où se mêlent dessins, images et mots pour en faire surgir un nouvel environnement où voyager, où fuir. La fuite comme une reconnexion avec son propre environnement deviendrait un acte de résistance face à un monde normatif.
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INFOS PRATIQUES
Au CCN / Centre culturel de Namur
Site des anciens Abattoirs de Bomel
En résidence du 10 au 28 mars avec une présentation publique le :
→ Jeudi 27 mars 2025, de 18:00 à 21:00
→ Gratuit / Entrée libre