Le comédien, auteur et metteur en scène, se lance alors dans une enquête fascinante et ludique où il détricote la langue, charge et décharge les mots du colonialisme. Revenant sur le passé de sa famille, il tisse un spectacle captivant qui glisse constamment de la petite histoire, la sienne, à la grande.
En découvrant Alger en 2018, Salim Djaferi explore les librairies et reste étrangement bredouille : aucun rayon sur la Guerre d’Algérie. Jusqu’à ce qu’une libraire lui signale : « Les ouvrages sur la Guerre d’Algérie se trouvent au rayon Révolution. » Évidemment : c’était une révolution, pas une guerre ! Qui choisit les mots pour qui ? Recouvrent-ils les mêmes faits historiques ? De rencontres en anecdotes, Koulounisation se nourrit des histoires des autres et des mots qu’ils emploient pour raconter ces histoires. Sur la scène, un décor aux éléments intrigants et des images fortes viennent à la fois étayer le propos et stimuler les imaginaires.
Notre coup de cœur. Un spectacle magistral dont l’humour n’a d’égal que l’intelligence. (…) Nous voici plongés dans un véritable cours de linguistique aussi passionnant qu’un roman à suspense. Et nous buvons ses paroles, fascinés, intrigués, secoués aussi par le sens caché des mots et ce qu’ils révèlent de nous. (…) On rit beaucoup et on apprend beaucoup plus encore.
Le Soir
Conception et interprétation Salim Djaferi
Écriture plateau Delphine De Baere
Collaborateur artistique Clément Papachristou
Regard dramaturgique Adeline Rosenstein
Aide à l’écriture Marie Alié et Nourredine Ezzaraf
Scénographie Justine Bougerol et Silvio Palomo
Création lumière et régie générale Laurie Fouvet et Cyriel Lucas
Développement, production, diffusion Habemus papam
Merci à Aristide Bianchi, Camille Louis, Kristof van Hoorde et Yan-Gael Amghar
Une création de Salim Djaferi hébergée par Habemus papam
En coproduction avec Les Halles de Schaerbeek, Le Rideau de Bruxelles et l’Ancre –Théâtre Royal de Charleroi
Avec le soutien des bourses d’écriture Claude Étienne et de la SACD, de la Chaufferie-Acte1, de La Bellone-Maison du Spectacle (BXL/BE), du Théâtre des Doms, du Théâtre Episcène et de Zoo Théâtre.
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Cocof
Photos Thomas Jean-Henri