Une chanson vous trotte dans la tête et des souvenirs, des sentiments, des odeurs, des images débarquent sans crier gare. Une rengaine, un fredon, un couplet ou deux, inusables, ont le pouvoir de vous accompagner des années durant, de vous donner la pêche ou de vous remuer les tripes… Pour Marie Lecomte, les chansons et les musiques sont intimement liées à des moments de vie. Voilà pourquoi elle s’est lancée dans ce projet : raconter l’histoire des chansons préférées des gens et les interpréter sur scène avec deux musiciens.
Dans chaque ville où le spectacle est joué, elle part de rencontres avec des personnes de tout âge et de tous horizons pour composer sa partition. Les chansons sont ainsi une manière de recueillir des paroles intimes et de les mettre en lumière pour raconter une partie de vie, un quotidien, de petites ou grandes histoires personnelles.
Alors, pour vous, quelle est la plus belle chanson du monde ?
« L’envie est de faire un spectacle différent dans chaque ville où nous nous produirons. Pas de textes déjà écrits, pas de chansons longuement répétées, mais bien un travail chaque fois recommencé avec les histoires et morceaux des gens que nous rencontrerons, dans la spontanéité de notre présence dans la ville.
« Qu’est-ce que c’est une « chanson » pour vous ? Quelle est sa fonction ? »
Il y a les chansons « à soi », mais aussi les chansons d’un groupe d’amis ayant vécu les mêmes choses au même moment, sans oublier les chansons « de couple » : ceux qui se lèvent quand un certain morceau démarre et s’écrient : c’est le nôtre. La chanson sera un médium, une manière de parler de soi, et nous permettra de recueillir des paroles intimes sans brusquer les confidences. »
Marie Lecomte
Avec Éric Bribosia, Yannick Dupont et Marie Lecomte et avec celles et ceux qui se prêteront au jeu de nous parler de La plus belle chanson du monde
Conseillère dramaturgique Marie Henry
Oeil extérieur Vincent Hennebicq
Coproduction Théâtre de Namur et de Rien de Spécial asbl
Avec l’aide de La Fédération Wallonie-Bruxelles
Photo Lucien Piron