Le « Stabat Mater », testament musical du jeune Napolitain tuberculeux achevé à l'aube de la vingt-sixième et ultime année de sa vie, témoigne d'une profonde souffrance et d'une sensibilité à fleur de peau. Cette oeuvre légendaire devient vite populaire à travers toute l'Europe (jusqu'à être paraphrasée par J.S. Bach lui-même), pour être l'oeuvre la plus imprimée ou copiée au XVIII° siècle. Nicolas Achten nous rend visite pour la deuxième fois à Namur. Il se produit depuis 2004 avec quelques-uns de plus prestigieux ensembles de musique ancienne, parmi lesquels L'Arpeggiata de Christina Pluhar, La Fenice, La Petite Bande, l'ensemble Ausonia, Les Agrémens, Akadêmia, Les Talens Lyriques, Il Fondamento, Les Musiciens du Louvre, Il Seminario Musicale et Le Poème harmonique. Le programme qui entoure Pergolese fait la part belle à Fiocco, compositeur bruxellois très italianisant de la même époque, et étudié avec passion par Scherzi Musicali, mais propose aussi un très beau Salve Regina d’A. Scarlatti qui a profondément inspiré Pergolese pour son Stabat Mater
Programme:
A. Scarlatti : Salve Regina ; Pergolese : Stabat Mater ; Anonymus : sonate en trio (abusivement attribuée à Pergolesi) ; Fiocco : motet (à déterminer)